Inspiré par Open Sea Theme – The Life Aquatic with Steve Zissou Soundtrack

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The Life Aquatic with Steve Zissou est un chef d’oeuvre. Plongés dans un univers complètement décalé, on peut réellement apprécier une histoire qui, tout en étant très touchante, nous apporte une bonne dose d’humour.

J’ai beaucoup aimé le film, mais j’ai surtout adoré la B.O. qui mélange plusieurs genres. En plus des très jolies compositions jouées par l’Orchestre de Sven Libaek, on y trouve du Bowie chanté en Portugais – revisité par Seu Jorge, des titres assez simples mais touchants comme The Way I Feel Inside par The Zombies ou encore cette petite musique géniale composée par Mark Mothersbaugh dont je ne me lasse jamais !

Aussi simpliste que soit le raccourci, après tout ça j’ai – oui – envie de vous parler de poisson. Cette recette ne sera jamais aussi bonne que ce film mais elle vaut tout de même le détour !

| Ingrédients |

_ filets de daurade

_ 2-3 citrons verts

_ 1 grand oignon blanc

_ tomates en grappes

_ cumin

_ huile d’olive extra vierge

_ fleur de sel & poivre moulu

| Préparation |

Commençons par préchauffer le four à 180°c. Ensuite, lavez les citrons verts et les tomates puis coupez les respectivement en quartiers et en moitiés.

Pour les oignons deux possibilités : soit vous portez des lentilles (auquel cas vous pouvez sauter ce qui suit) soit vous détestez couper des oignons et vous serez ravis d’apprendre comment contourner ce supplice. Pourquoi « pleure-t-on » lorsqu’on on coupe des oignons ? Rapidement, parce qu’en coupant des oignons notre lame déchire les cellules de ce pauvre légume. Des enzymes exposées à l’air libèrent alors un composé soufré très volatil – sulfate d’allyle – qui s’attaque à nos cornées. Un cercle vicieux s’établit : au contact de l’eau des larmes ce sulfate se transforme en un terrible liquide urticant et, en gros, plus ça pique plus on pleure or plus on pleure plus ça pique. Pas cool.

Si je vous livre cette explication – oui je suis encore en train de vous parler de ça – c’est parce que j’avais jamais eu ce problème avant d’abandonner mes lentilles pour des lunettes ! Le secret est donc de refroidir l’oignon avant de le couper (quelques minutes au congélateur) ou, plus simple, coupez votre oignon sous un mince filet d’eau (pas très pratique si on veut faire des tout petits morceaux, mais ça tombe bien, ici on veut des bracelets).

Continuons ! Assurez vous que vos daurades n’ont plus aucune arrête ; autrement enlevez les à l’aide d’une pince. Mélangez la fleur de sel (pas trop), poivre et cumin et faites rouler vos filets dans ce mélange jusqu’à ce que ce soit bien imprégné.

Ensuite, dans un plat pouvant contenir l’ensemble de vos ingrédients déposez une goute d’huile d’olive, étalez bien, et commencez par monter : d’abord quelques oignons, encore une pincée de cumin, puis les filets, encore des oignons, les tomates tranchées en deux et finalement les quarts de citron vert. Une dernière pincée de cumin, une dernière goute d’huile d’olive et c’est prêt pour être cuit.

Avant de le mettre au four pensez à recouvrir votre plat de papier aluminium. Enfournez à 180°c (chaleur tournante si possible) pendant 10 minutes, ensuite enlevez le papier aluminium et laissez vos daurades encore 5 minutes au four. Le temps de cuisson est relatif et dépend entièrement de votre four. Vérifiez régulièrement car, je vous l’assure, vous ne voulez pas manger du poisson trop cuit.

Servez sur un lit de roquette assaisonnée légèrement – pourquoi pas au vinaigre balsamique.

♪ The Life Aquatic…